[3/365] Trouver ce qui nous fait vibrer

TSADAH, c’est moi ! Comment vas-tu, petite âme vagabonde en quête de sens ? Aujourd’hui, on va parler d’un sujet aussi existentiel que la quête du dernier morceau de pizza : définir nos passions. Parce que oui, même s’il est drôle de flotter comme un ballon gonflé à l’hélium à un mariage où on rêve d’objecter à l’union, juste pour coller un stress à tout le monde, identifier et nourrir nos intérêts viscéraux, c’est quand même bien plus fun.

Alors, sors ton carnet (j’ai dit « carnet » pas « appli de notes », même si t’es moderne, écrire ça aide à réfléchir et ancrer) et partons à l’aventure !

Définir ses passions, c’est crucial

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais répondre à la question que quelques personnes se posent probablement : pourquoi est-ce qu’on devrait se casser la tête à définir nos passions ? Parce qu’être passionné, c’est ce qui met du piment dans la vie. C’est ce qui te fait te lever le matin (ou l’après-midi, soyons inclusifs) avec l’énergie d’un enfant, qui pense avoir été sage comme une image, devant un sapin de Noël.

Savoir ce qui te fait vibrer, c’est avoir un phare dans la tempête. Un truc qui te guide quand tout semble partir en vrille. Et spoiler : tout le monde en a. Même toi, qui penses que ton seul talent, c’est de scroller TikTok (ou toute autre plateforme) pendant trois heures sans te lasser, surtout si tu es aussi TDAH que moi, les shots de dopamine, c’est la vie, mais vaut mieux les prendre à travers des passions saines et pas passivement devant des contenus parfois… douteux… Encore faut-il savoir ce qui nous plaît dans une société qui essaie de tout rendre séduisant.

Trouver ce qui nous fait vibrer

Fernando, mon sextoy préféré, la question est vite répondu. Ah, on parlait pas de vibrer comme ça, au temps pour moi. Revenons à nos moutons, ou plutôt nos passions, tu t’en doutes, les trouver, ça ne va pas se faire en claquant des doigts. Mais c’est faisable. Voici quelques pistes pour démarrer cette exploration :

  1. Remonte à l’époque de ton enfance

Qu’est-ce qui te fascinait ? Les dinosaures ? Dessiner des pirates sur les murs de ta chambre ? Jouer au scientifique avec les produits de nettoyage ? Ces souvenirs sont des indices précieux.

En grandissant, on met souvent ces petits bonheurs de côté parce que « c’est pas sérieux » ou parce que « ça ne paiera jamais les factures ». Mais devine quoi ? C’est bidon. D’accord, il y a des choses plus faciles à monétiser que d’autres, ça ne veut pas dire que le reste n’est pas sérieux. Ce discours dangereux est hyper problématique et contribue au vieux débat autour des « vrais métiers ». Et puis tout le monde ne veut pas faire de ses passions ses activités pros en fait.

Personnellement, j’ai toujours adoré le théâtre, qu’il s’agisse d’en lire, d’en écrire, même d’en mettre en scène. Je ne suis pas devenue pro dans le milieu pour autant, mais je me sers de cette passion quand j’écris certains livres ou dans mes rapports aux autres.

Bon, après si tu fais partie des gens qui n’ont quasiment aucun souvenir de leur enfance, ou qui ont eu une enfance trop lisse ou trop encadrée pour avoir des passions évidentes à identifier ainsi, on peut creuser une autre piste : qu’est-ce qu’il t’arrive de faire pendant des heures sans même te rendre compte que ça fait bien plus de 5 minutes que tu y es ?

  1. Observe ce qui te fait perdre la notion du temps

Quand tu te plonges dans une activité, qu’est-ce qui te fait oublier que le monde existe ? Peut-être que c’est lire des romans épiques, cuisiner des plats improbables ou construire des maquettes de vaisseaux spatiaux. Peu importe ce que c’est, prends-en note. Le temps qui file, c’est ton meilleur indicateur, y compris si tu es dyschronique.

Si on parle de temps qui file à la vitesse de la lumière, ma première passion c’est le crochet. Quand je crafte une licorne, j’oublie que ça nécessite plusieurs heures, au point que si j’ai des obligations prévues plus tard, je mets des alarmes sonores par précaution, sinon je suis incapable de réaliser que oui, ça fait bien 3 heures que je travaille la tête, les choupies oreilles et la crinière….

Bon, même avec ça tu n’identifies toujours rien ? Et si le souci c’est que tu n’avais encore jamais expérimenté ce qui est susceptible de te passionner ?

  1. Teste de nouvelles choses

Si tu n’as toujours aucune idée de ce qui te passionne, expérimente. Trouve une maison des associations près de chez toi, regarde toutes les activités qui sont proposées dans les environs, en commençant par ce qui n’est pas trop coûteux, histoire de pas devoir investir dans plein de matériel si ça ne devait pas te plaire.

Tu peux aussi, plus simplement, demander à des proches qui ont habituellement des goûts similaires aux tiens, ce qui les passionne. La passion, c’est très communicatif, si c’est susceptible de te plaire aussi, quand on va t’en parler, les petites étoiles dans les yeux et la voix de tes potes vont finir par t’attirer aussi.

Et si tu n’as toujours aucune piste intéressante, il te reste une solution : leur demander ce qui pourrait te passionner sur la base de ce dans quoi tu es bon.

  1. Faire d’une facilité une passion

Peut-être que tu as l’oreille absolue et que tu attends de découvrir un instrument qui te fera parfaitement vibrer ? Peut-être que tu sais raconter des histoires mieux que personne et que tu peux nourrir cette facilité pour en tirer une activité qui te passionnera profondément. Tu ne sauras qu’en pratiquant. L’avantage de te lancer dans une activité où tu as des facilités, c’est qu’au moins, tu peux te focaliser sur le goût que tu as réellement pour la chose et pas sur l’acquisition des bases que tu auras déjà.

Ce qu’il ne faut pas faire

✘ Suivre une tendance juste pour être à la mode – Si tout le monde se met au tricot mais que toi, ça te donne des boutons, laisse tomber. Une passion ne se force pas, elle doit nous paraître naturelle, sinon elle ne peut pas nous faire vibrer pour de bon.

✘ Chercher une passion à tout prix – Parfois, elle viendra à toi naturellement, sans que tu la cherches activement. Et ça, c’est ok.

✘ Te juger – Si ta passion, c’est collectionner des cailloux, et alors ? Tant que ta passion te remplie de joie et ne fait de mal à personne, c’est tout ce qui compte et l’avis non constructif et non sollicité des gens, on s’en tamponne les gonades avec le pinceau de l’indifférence.

Et ensuite ?

Nourris cette flamme. Consacre-lui du temps, même si ce n’est que quelques minutes par jour. À long terme, tes passions peuvent transformer ta vie. Elles peuvent t’apporter joie, énergie et un sentiment profond d’accomplissement.

Et parle de ta passion autour de toi, sacrebleu !
J’en parle dans ma formation être SOFT, il est important de partager ce qui nous tient à cœur. C’est une bonne façon de progresser, mais c’est aussi une manière de rendre une de ses passions accessible à autrui et donc de permettre à des gens de savoir si ça pourrait les faire vibrer également.

Alors, qu’est-ce qui te fait vibrer ? Si tu ne le sais pas encore, c’est l’occasion parfaite pour commencer l’exploration. Allez, fonce. Le monde attend de voir ce qui fait battre ton cœur.
Et si tu le sais déjà : raconte nous dans les commentaires ! Tu peux même lâcher un lien vers ton instagram / ton blog / l’endroit sur lequel tu parles de cette passion, qu’on puisse en prendre plein les mirettes 😉

Fais tourner !

Laisser un commentaire