Née dans la Drôme en 1887 d’après la sécurité sociale et plus vraisemblablement en 1987 dans la vraie vie, je suis l’étrange mélange entre une famille espagnole et une famille algérienne, diverses atypies et une enfance brisée sur l’un des nombreux autels de la désormais mal nommée Aide Sociale à l’Enfance.
Les livres sont devenus un refuge, et armée d’un superpouvoir nommé hyperphantasie, plus je dévorais d’œuvres, plus mon cerveau débordait d’idées pour produire mes propres récits.
Sous le regard bienveillant d’un mentor et la devise “Nulla dies sine linea” (jamais un jour sans une ligne), je me suis mise à écrire, en rimes ou non, encore et encore, jour après jour, au point qu’à une époque, je pouvais produire des poèmes longs de plusieurs dizaines d’alexandrins sans y passer plus de quelques minutes.
Et puis un intérêt spécifique pour l’informatique m’a amenée à me rapprocher de la sphère “geek” et de l’univers du jeu de rôle, que je côtoyais déjà un peu avec les livres dont vous êtes le héros.
J’ai quitté les pièces de théâtre de Racine, Molière et autres Ionesco, pour plonger dans King, Tolkien, Fetjaine…
Et j’y suis revenue en partie, en développant un intérêt spécifique pour le droit et l’éloquence nécessaire des plaidoiries.
La fin de mes études en infocom a signé le début de la professionnalisation de ma plume et en 2018, j’ai écrit pas moins de 101 récits pour ma clientèle.
Mes premiers jets la séduisant plus de 87 % du temps, j’ai ressorti un récit fantasy, initialement rédigé en marge de tables de jeu de rôle auxquelles je participais quand je ne les organisais pas moi-même et je l’ai retravaillé jusqu’à en être satisfaite ; et ainsi naquit le premier tome des Aventuriers d’Orkradour.
Lire et écrire ont constitué l’essentiel de ma survie, à une enfance brisée, à une errance médicale longue, à des jours et des nuits à la rue.
J’espère que mon écriture pourra donner autant de rage et d’espoir que j’en ai reçu, à l’époque.