Les aventuriers d’Orkradour
Saga de light fantasy empreinte de références variées, Les Aventuriers d’Orkradour est un récit engagé qui pose son décor dans le premier tome (“en quête de pouvoirs”) et parle de sujets de société, de luttes, de débats sur des thèmes culturels, dans les tomes suivants.
En tant qu’auteurice, je crois fermement à l’idée que l’art est un vecteur de messages et qu’il est de notre responsabilité d’assumer pleinement les positions que nous présentons dans nos œuvres.
Je crois également que nos personnes doivent être imparfaits et grandir ; rien ne m’agace davantage que les récits linéaires sur le schéma pré mâché du héros singulier qui va traverser de nombreuses épreuves sans jamais réellement questionner ses positions et croyances.
Personne ne naît parfaitement “safe”, y compris en appartenant à des minorités ; on subit, on intériorise, on fait preuve de maladresse, on vexe, on blesse, jusqu’à se remettre en question, s’éduquer, grandir.
Parce que là vie est un éternel apprentissage et je voulais avoir une saga à cette image, où chaque personnage doit évoluer, vis à vis des autres, comme vis à vis de lui-même.
Vous allez les détester ou les aimer, jusqu’à ressentir l’inverse, encore et encore, vous allez rire, vous allez pleurer, mais surtout expérimenter et grandir avec cette compagnie incongrue.
En tout cas, c’est le pari que j’ai pris en débutant l’écriture de cette saga.
Sombres requiems
Et si ce qu’on croyait être des créatures fantastiques n’étaient rien de plus que les résultantes logiques et réalistes du futur dystopique qui nous attend ?
Dans Sombres Requiems, je vous invite, trois tomes durant, à questionner votre vision de l’humanité, des vampires et des lycaons et notre rapport aux autres et au pouvoir.
Je n’ai pas ôté toute magie de cet univers qui relève probablement de la dark fantasy.
Mais pour que l’ombre existe, il faut aussi beaucoup de lumière, c’est un des nombreux thèmes abordés dans la trilogie.
Aux côtés de Nathaniel, Marion, Ludwig et Lorenzo, pour ne citer qu’elleux, nous endurerons mille épreuves, nous questionnerons mille points de vue et nous reverrons nos définitions de la concession, du compromis et du sacrifice.
D’apparence moins douce et moins engagée que la saga précédente, Sombres Requiems partage pourtant les mêmes valeur d’apprentissage, de partage et d’inclusion.
La forme diffère, l’univers est bien plus sombre, la forme bien plus abrupte, peut-être plus poignante à la lecture.
Oserez-vous mettre un pied sur une Terre post apocalyptique où la survie avait été méticuleusement organisée, mais où la soif de pouvoir a finalement repris le dessus, sur la base de croyances et au mépris de la Vie elle-même ?