Partage d’auteurices #1

Chaque mois, j’invite des auteurices pour une interview-review sur la base de mes articles du mois passé.
Aujourd’hui, on va donc revenir sur le besoin d’avoir un endroit spécial et sur comment faire des économies.

Avant de commencer, je me permets de te présenter les plumes qui ont répondu à l’appel de l’interview-review !

Justine C.M.

Aide à domicile terrifortaine, Justine C. M. a été professeure des écoles suppléante dans une autre vie. Elle invente, depuis l’enfance, des histoires sous formes de jeux d’aventures avant de s’embarquer dans la poésie, puis les romans.

En plus de la SFFF, elle est fascinée par l’onirisme et le temps, tout en abordant des sujets contemporains difficiles : violences conjugales, familles dysfonctionnelles, traumatismes… À la teinte douce-amère de ses histoires se mêlent néanmoins l’espoir et l’amour. Côté carrière, c’est une de ses nouvelles qui été publiée dans une anthologie en 2019 et en 2020, elle décroche son premier contrat aux Éditions Livresque pour « Un pétale par sourire ». En plus de l’écriture, elle pratique le chant, la peinture, vit en musique et est, bien sûr, une grande lectrice et demeure une éternelle rêveuse.

Son roman Evana, édité par Le Labyrinthe de Théia éditions, vient de sortir, dans la collection Les Clés d’Hécate.

Tu peux découvrir tout son univers sur son site internet : https://justine-cm.fr/.


Rose P. Katell

Passionnée par l’imaginaire depuis l’enfance, Rose écrit principalement des histoires catégorisées dans les genres du fantastique et de la fantasy, mais est également une grande amatrice de contes et de merveilleux. Multitâche, elle travaille surtout sur des romans.

En 2014, elle a fait le choix d’autoéditer son premier roman, La Pierre d’Azur, et ne s’est plus arrêtée depuis lors, convaincue d’avoir trouvé sa voie. Consciente que l’écriture et la lecture sont aussi des notions de partage, elle s’est, depuis 2015, engagée à publier des nouvelles gratuites en ligne !

En dehors de l’écriture, elle est une grande lectrice, il est très rare qu’elle passe une seule journée sans ouvrir un livre. Sa passion pour l’imaginaire a d’ailleurs démarré ainsi : elle s’est plongée très tôt dans des univers baignés de magie et de surnaturel. Éternelle optimiste, les films des studios Disney la fascinent. Elle peut se transformer en véritable moulin à paroles si on la lance sur le sujet !

Ce qu’elle aime d’autre ? Alors… En vrac : Le film Princesse Bride, les séries SupernaturalSherlockMerlin et La bande à Picsou, les carnets, les promenades en forêt ou en bord de mer, les myosotis, le son de la pluie, le massepain, sa chienne Lady, l’odeur des vieux livres et celle des lilas, les girafes,…

Tu peux découvrir tout son univers sur son site internet : https://rosepkatell.com/.


Le 21 juin dernier, je parlais du besoin que je ressentais d’avoir un endroit spécial, un endroit aménagé pour mes activités, qui soit aussi une sorte de “safe place” dans mon quotidien perso et pro.

Chacun a son endroit spécial, et ton témoignage colle avec beaucoup d’autres que j’ai pu entendre, avec ses particularités propres à ta neuroatypie. Le fait que ce soit agencé au millimètre près, par exemple…

Quand j’y songe, je pense que d’avoir ma pièce à tout faire (un atelier qui ferait en même temps chambre), c’est un peu ce que j’essaie d’avoir. Ma pièce chambre actuelle me convient pas mal. Son seul défaut est qu’elle est un peu petite pour vraiment servir de pièce à tout faire. Installer un chevalet, si je veux peindre quelque chose sans être penchée sur mon bureau, je ne peux pas par exemple.

Justine C.M.

Comme toi, Julie, j’aime avoir un endroit à moi, un endroit où créer mes histoires sereinement.
En règle générale, mon coin bureau (ou mon lit si je souhaite m’installer plus confortablement, hi hi) me convient très bien. Je l’ai aménagé selon mes goûts ; tout ce qui m’est nécessaire pour travailler sur mes écrits dans le calme s’y trouve.
Mais parfois, lorsque mon moral est en baisse, que la fatigue me titille ou que l’envie, voire l’inspiration, me fait défaut, j’ai besoin de quelque chose en plus… Ton article me permet de réaliser que j’ai ainsi, non pas un, mais deux endroits spéciaux – tributaires de la météo !
Quand le temps est au beau fixe, je m’installe au fond de mon jardin pour laisser le soleil et l’air me « regonfler » et m’inspirer. Tandis que si le ciel est capricieux, mon plaid préféré devient, magiquement, mon endroit spécial : il m’apporte le réconfort nécessaire à ma motivation.

Rose P. Katell

Ensuite, le 28 juin, j’ai parlé de comment j’envisageais la question des économies quand on veut vivre de son écriture.

Un article plutôt complet sur les bases à ce sujet. J’aurais aimé quelques détails supplémentaires sur les revenus passifs. Après, il y aura un article découpé en plusieurs parties à ce sujet, plus tard.

Étant une autrice éditée avec un travail alimentaire à côté, il y a certains aspects qui ne me concernent pas. Néanmoins, si je veux faire des salons et séances de dédicaces, là je m’y retrouve pour certains conseils. En plus, comme je n’ai pas le permis, je ne peux me permettre de dépenser des mille et des cents pour faire un salon/une séance de dédicaces à l’autre bout de la France. Mon seul problème, c’est qu’en Bourgogne Franche-Comté, c’est compliqué d’être reconnux en tant qu’auteurice quand on n’est pas éditæ par une grande ME…

Justine C.M.

Comme tu peux le voir, la réponse aux questions que j’ai soulevées en juin trouve facilement des nuances selon notre expérience et notre situation personnelle.
C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles il est extrêmement important de s’entourer de personnes avec des profils variés, qui permettent d’envisager notre activité plus sereinement, ou au moins en prévenant des écueils que nous aurions du mal à identifier par nous-même.

Ceci conclut notre partage d’auteurice 1; le mois prochain, l’interview-review portera sur les articles suivants :
Ecrire les histoires qu’on aurait voulu lire
Les musiques qui m’aident à écrire
Les livres peuvent changer notre vie

D’ici là, prends soin de toi et n’hésite pas à (re)lire et commenter les publications.

Fais tourner !

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