Comment faire des économies quand on veut vivre de ses écrits ?

QUOIIII ? Les auteurices aussi ont des problématiques de coûts et doivent réfléchir à comment faire des économies ??? Mais comment est-ce possible ???

Hé oui, le mythe du livre que l’on écrit dans la pénombre de son salon (alors qu’il vaut mieux avoir un endroit spécial), avec de la nourriture magique qui apparaît dans le frigo, sans la moindre dépense en relecture et corrections ou en graphisme, et qui se vend tout seul ou grâce à des salons où on paierait sa place une bouchée de pain, persiste aisément, en dépit de toute réalité.

Alors dans la vraie vie, comment fait-on des économies sans perdre en qualité de plume et sans contribuer au dumping (affection des marchés par la pratique de prix trop bas, contribuant à la précarisation de la profession concernée) ?
Je te donne une réponse, ma vision personnelle de la question, entre astuces pour garder un confort pendant l’écriture et attention aux pièges de tout ce qui ressemble à la réalisation d’économies, mais peut coûter très cher en conséquences.

Le temps, c’est de l’argent !

Réplique culte des gobelines de Word of Warcraft, ce mantra est aussi une réalité.
Le temps que nous consacrons à écrire est un temps que nous ne consacrons pas à gagner de l’argent activement.
Et le temps que nous demandons aux autres de consacrer à nos ouvrages n’est pas davantage gratuit.

Pour réaliser des économies, le premier facteur d’ajustement est donc le temps.
Et il existe plusieurs façons de s’assurer qu’il est correctement investi.

Faire des économies de temps, en limitant les distractions durant les phases d’écriture.

Quand j’écris, j’ai souvent 3000 idées différentes et elles vont rarement toutes dans le même livre.

Pourtant, si je ne jette ces idées nulle part, alors elles vont revenir, inlassablement, parasitant et paralysant mon travail.

J’ai adopté une solution simple : j’ai un document qui me sert à poser en vrac toutes les idées que je ne prévois pas d’exploiter dans l’instant.
De cette manière, je ne rallonge pas inutilement mes phases d’écriture et je sais que lorsque je manquerai d’inspiration, je pourrai replonger dans mon document fourre tout.

Moins de temps perdu, plus de temps à consacrer à une activité immédiatement lucrative.

Limiter le temps d’intervention des humains.

Lorsque je termine pour de bon un manuscrit, j’envisage évidemment des phases de relecture et corrections (que je réalise souvent en stream, je reviens plus loin sur le pourquoi) et une phase de conception graphique de la maquette.

Mais.

Ces opérations sont coûteuses.
Plus il y a de coquilles à l’origine, plus il y aura de phases de relecture et corrections.
Moins j’ai préparé les infos sur ma maquette et ma couverture, plus il devra y avoir de concertation avec la personne chargée de leur réalisation.
Donc moins j’anticipe, plus ça coûte en temps des autres humains et plus ça me demandera de fonds.
Et plus ça me coûtera en temps et donc en sacrifice du temps consacré à une activité lucrative, donc ça me privera de fonds.
Double peine.

Ma solution consiste à prendre les devants.
Dans un premier temps, je passe mes différentes pages sous l’œil avisé de Scribens, un outil de corrections orthographiques et grammaticales.
Cela n’enlève pas toutes les fautes et ne me permettra pas d’avoir des réflexions sur les tournures de phrase, mais au moins, ça réduira le temps consacré aux 4568 fautes de frappe du manuscrit.

Ensuite, je vais chercher un ouvrage de référence pour la mise en page et passer du temps à dégrossir une idée de couverture sur un outil comme Canva de façon à donner au moins une idée de la tonalité recherchée à l’illustrateurice que je déciderais de commissionner, pour réduire le nombre d’échanges nécessaires à la conception.

Parfois, je fais tout moi-même ; attention, cela ne signifie pas, pour autant, que je passe par des IA, je vous explique plus loin pourquoi c’est une mauvaise idée.

Accroître les revenus passifs, pour faire des économies sans avoir à y penser.

Avant qu’il y ait méprise, je ne parle pas ici des revenus passifs des personnes aisées, mais bien de petits revenus que tu peux avoir çà et là et qui t’apportent un peu de confort.

Comme je le disais en introduction, point de nourriture magique pour les auteurices, pas plus que pour n’importe quel·le autre artiste, donc si on ne veut pas choisir entre vivre et écrire, il faut obligatoirement un revenu passif.

Et en tant qu’auteurice, mon meilleur revenu passif… Ben, c’est mon indemnisation de droit d’auteurice.

“Ouais, mais attends Ju’, tout le monde n’a pas écrit 200 livres, ou un best seller, et ne peut pas vivre de son DA dessus.”

Je n’ai pas parlé de livre, seulement de DA.

Et tu ne touches pas seulement un DA pour tes livres, mais aussi pour tes prestations rédactionnelles, par exemple.

Chaque fois que je travaille sur du storytelling (des histoires pour vendre, je t’explique précisément ce qu’est le storytelling sur un petit site dédié) pour ma clientèle, mes prestations sont encadrées par un contrat de cession avec une indemnité quotidienne, souvent revue annuellement.

Maintenant, imagine que je prenne mon document fourre tout et que je décide que chaque idée non exploitée dans mon récit devienne une histoire pour ma clientèle et que je demande ne serait-ce que l’euro symbolique quotidien pour sa diffusion (c’est pas assez, on revient plus loin sur le danger de ça), si j’en place 10, je viens de m’assurer 10 euros par jour pendant un an.

Cela couvre au moins mon budget nourriture.

“Mais toute ta clientèle est assez riche pour payer un DA quotidien ?”

Non, j’ai effectivement une grande partie du storytelling payé en one-shot, en particulier quand j’écris pour des boutiques qui veulent une histoire par produit et ont un catalogue très conséquent.

Je facture alors plus lourdement la prestation, je demande un encart de crédit bien visible et surtout, je compile toutes ces histoires dans un recueil et, si j’en ai le temps, un livre d’étude de cas en sus.

Et je transforme des histoires sans DA, en des livres qui en généreront un.

Bref, tu vois, pour moi le temps peut être optimisé pour réduire les risques de se mettre hyper mal financièrement, en parallèle de l’écriture.
Mais ce n’est pas la seule approche, on peut aussi parler de l’atout du minimalisme.

Faire des économies, en allant à l’essentiel, à l’efficace.

Cela rejoint le concept d’optimisation du temps, je te parle ici de la minimalisation des autres coûts et de comment débuter petit pour finir par atteindre la taille que l’on espérait à l’origine.

J’ai demandé à plusieurs collègues auteurices quel était leur plus grand regret, qu’est-ce qu’iels font désormais autrement qu’à leurs débuts et dans la liste des réponses, une est revenue unanimement : je commence désormais plus petit.

Minimaliser… le livre

Cela sonne un peu étrange ; comment peut-on minimaliser un livre ?
La réponse se trouve indéniablement dans le rayon philo de la littérature, mais aussi, surprenamment, dans certaines grandes maisons d’édition : il convient de sortir une version hyper simpliste d’un livre.

C’est ce que j’ai choisi de faire dans la version numérique de mes ouvrages.
Si j’investis tout de même du temps dans la couverture qui sera la même que la version papier définitive, je pourrais tout aussi bien choisir la version “titre en grand + cadre double ligne autour”.

Pas d’illustration dans le livre, on est sur une recette à base de titre, sommaire, remerciements et récit.

Pour compenser cette version un peu “light”, le numérique sort plus tôt et contient des bonus exclusifs qui ne sont plus accessibles une fois la version papier publiée.

Ce livre ne coûte pas grand chose de plus que les phases obligatoires d’une publication de qualité et peut être diffusée très largement, à moindre coût puisque pas d’impression.

Minimaliser… les événements en tant qu’exposant·e

Pour bien débuter, beaucoup d’auteurices pensent qu’il faut débourser un bras pour aller faire des grands salons.

Pourtant, si tu prends deux minutes pour faire une micro étude de marché, tu verras qu’en gros salon / grande convention, on se tourne en priorité vers les gens qui ont déjà une petite notoriété et qu’on zappe aisément les autres artistes.

Du coup, sauf si ton ouvrage est une collaboration avec une personne déjà célèbre qui peut même venir faire coucou sur ton stand, foncer tête baissée dans une grande convention va juste te coûter la totalité de tes revenus passifs durement acquis pour pas grand chose, parce que rentabiliser ne se fera pas dans la seconde.

De mon côté, je mise sur le local.
D’abord parce que les coûts y sont plus faibles (parfois tu peux réellement avoir ton stand pour une bouchée de pain, on y revient dans les astuces), ensuite parce que si c’est proche de ton patelin, il y aura bien des connaissances pour t’acheter ton livre ou un goodie mignon pour te soutenir, enfin parce que c’est plus intimiste, donc l’occasion de faire connaissance avec d’autres auteurices et de découvrir les bons coins où aller montrer ta bouille.

Il n’est pas rare, notamment en période estivale, de mieux vendre au cours du petit événement local qui attire 3000 curieux des environs, qui ont le temps et qui n’ont pas besoin de payer leur entrée, que sur une convention à dix fois le nombre de visiteurs par jour, où ils ont déjà payé le prix de ton livre (si pas le double) rien que pour venir voir leur idole et donc pas ta tronche, si choupinette soit elle.

Minimaliser… la promotion

Tout le monde n’est pas adepte de la pratique, mais un nombre raisonnable d’auteurices penche encore pour la promotion par chronique.

Sur le papier, faire chroniquer son livre est une bonne idée, surtout que ça apporte du feedback avant même les lecteurices qui découvrent le livre par hasard (c’est notamment ce qui m’a permis de confirmer que les non adeptes de JdR pouvaient avoir un réel intérêt pour les Aventuriers d’Orkradour, en dépit de mes craintes à ce sujet).

Dans la réalité, c’est à condition d’opérer un tri sélectif d’à qui on fait chroniquer nos œuvres.
Le but ce n’est pas d’avoir 10 000 chroniques de Marie Christine “je lis de tout, laissez moi vous parler de tel livre”, au contraire, la notoriété s’acquiert auprès des gens d’expertise.

Et c’est la raison pour laquelle, je crois fermement que les deux meilleurs outils de promotion, en terme de retour sur lecture, ce sont, d’une part, les chroniques par des gens férus du style et – par opposition – les gens qui n’en raffolent pas, histoire de voir qui je convaincs, et d’autre part… les préfaces.

Et là, pour le coup, il ne faut pas avoir peur de voir grand.

Tu viens d’écrire un livre de science fiction, tu as deux puristes qui disent adorer ?
Prendre une grande respiration, fais le top 5 des auteurices de SF que tu aimes bien et demande leur humblement si tu peux faire parvenir un exemplaire, pour avoir leur avis et leurs conseils, s’ils en ont le temps.

Beaucoup s’accommodent de la version numérique, pas de surcoût pour toi et une corne d’abondance de conseils avisés en retour.

Et si une de ces personnes est vraiment conquise, tu peux lui demander son autorisation pour transformer son retour en commentaire à mettre en avant en bandeau sur le livre, en quatrième de couverture ou carrément une préface.

Cela te coûte le temps de quelques emails ; au pire tu en es au même stade, au mieux tu viens d’avoir de quoi gagner en qualité de plume et un bond considérable en notoriété.

Et tu peux même finir avec une collaboration, des projets de livres à quatre mains débutent ainsi…

Bon, j’ai fait le tour de mon fonctionnement habituel, il est donc temps de faire un dernier point ensemble sur les astuces et les pièges à éviter.

Astuces et pièges

Tout n’est pas bon pour percer avec son ouvrage.
Et certaines erreurs peuvent s’avérer extrêmement coûteuses.

Petit tour des bonnes et mauvaises idées.

Tip : le stream collab’ avec le public → du feedback et de la notoriété à moindre coût.

Il y aura toujours des personnes avec la “mentalité de rareté” pour s’offusquer et dire que c’est comme ça qu’on se fait piquer des idées, mais je suis adepte de la méthode.

A la manière des jeux qui font des bêta de longue haleine, dans mes phases de relecture et corrections, je stream.
Cela me permet d’avoir du feedback en direct, très important pour moi qui value énormément l’accessibilité de mes récits ; cela permet aussi de développer petit à petit sa notoriété et de se forger une communauté de base.

Tip : Le stream coop’ boulot → pour renforcer ses liens au milieu.

Les auteurices ont de nombreuses activités de groupe – je me suis récemment laissée tenter par une “guerre de mots” proposée par Justine C.M.) – et parmi ces activités, on retrouve aussi le stream boulot collaboratif.

En gros, on coordonne les phases d’écriture et on se tient compagnie.
C’est un bon outil de motivation, ça peut débloquer les phases de syndrome de la page blanche et ça peut donner un bon shoot de dopamine.

Mise en garde : le dumping → un coût en notoriété (si pas plus)

Le dumping, c’est le fait de casser les prix et de précariser, en conséquence, les professions associées.
Il peut s’agir des prix que l’on pratique soi-même, pour ses livres, comme du prix que l’on va investir dans le travail d’autrui.

Étroitement lié à la culture du gratuit, le dumping est une fausse bonne idée d’économie.

Concernant l’auto-dumping, pour commencer : ce n’est pas parce que je vends mon livre moins cher qu’il va mieux se vendre ; la vente d’un livre passe par une bonne promotion du contenu et une bonne notoriété personnelle et si je brade mon contenu, je me brade aussi et je n’intéresserai que les gens qui aiment le low cost.
C’est un choix, il faut l’assumer, mais je pense que ce n’est pas celui qui mettra du pain sur la table.
D’ailleurs l’image low cost peut grandement coûter en revenu passif parce que des marques, un minimum importantes, pourraient couper court aux collaborations, pour ne pas vivre une dépréciation par association.

Concernant le dumping appliqué à autrui, c’est la notoriété qui va être entachée en premier.
Sous-payer quelqu’un pour une tâche, c’est une marque d’irrespect, envers la personne (même si c’est elle qui propose des tarifs éclatés à la base, parce que j’en profiterai en acceptant sans exposer le problème), envers le milieu (et entre artistes, promouvoir le dumping, c’est se mettre une sacrée partie du milieu à dos) et envers son public (parce que si je décide que mon oeuvre vaut quelque chose, je dois logiquement me donner les moyens que tout soit valorisé).

Il vaut mieux miser sur la sortie d’une version minimaliste et repousser la sortie d’une version plus esthétique, plus illustrée, plus complète, en communiquant sur le pourquoi, plutôt que de pratiquer du dumping.

En sus, le coût en notoriété n’est pas nécessairement le seul risque, en fait il peut y avoir un coût légal conséquent.

Les prestataires qui débutent dans le milieu de l’édition ne connaissent pas toujours bien leurs droits.
C’est le cas des illustrateurices et des prête-plumes, notamment.

Signer avec des personnes qui débutent, en pratiquant du dumping et sans se pencher un peu sur la législation est une bonne façon de finir hors des clous, sans contrat de cession recevable (quand il y en a un) et sans protection aucune.

Et en cas de recours juridique, tous les torts seront de votre côté.

C’est un coup à se retrouver sans couverture, avec des stocks de livres non distribuables et des arriérés de DA.

Pour en savoir un peu plus sur cette pratique et les mauvaises pratiques s’apparentant à l’exploitation illégitime, parfois illégale, d’une force de travail, tu peux suivre le compte de Pigeon Gratuit.

Et tu sais ce qui peut te coûter encore plus cher ?
Le recours aux IA.

Mise en garde : les IA → la meilleure manière de débourser des milliers en contrefaçon.

Avant qu’on me fasse un procès d’intentions : les IA ne sont ni bonnes, ni mauvaises, ce sont des outils et en tant qu’informaticien·ne et prof de gestion des systèmes d’information, si je disais qu’il faut jeter toutes les IA à la poubelle, je crois que j’aurais des difficultés à parler sérieusement du besoin d’automatisation de processus.

Seulement l’usage des IA reste encadré par la loi, tu sais, le truc que personne n’est censé ignorer.

Et si beaucoup de gens prétendent que “nia nia nia, il n’y a pas encore de législation” et bien c’est faux.
Il y a une législation par défaut.
Et cette législation est celle de la propriété intellectuelle.

En France, une conception par IA ne peut pas tomber sous la propriété intellectuelle car une œuvre de l’esprit (vraie qualification du travail des artistes) nécessite que l’on retrouve la touche de l’artiste qui l’a conçue, nécessite une touche d’humanité que l’IA n’a pas.

Donc premier problème, le contenu généré par une IA n’est pas exclusif et il n’est pas possible d’empêcher son usage par autrui.

Ensuite, à l’heure actuelle en tout cas, les IA ont tendance à puiser dans diverses références.

Et là on va avoir un double problème légal.

D’abord dans le cas où on parle uniquement de référence et où l’IA travaillerait un minimum les détails, il reste l’obligation de crédit à l’artiste de référence.

C’est une infraction au droit d’auteurice, premier risque d’amende.

Ensuite, le cas où l’IA copie vraiment bêtement le style de A à Z.
Là on va sur un autre terrain, celui qui recoupe plusieurs droits, dont le droit du commerce et le droit pénal, car le résultat généré peut être considéré comme tromperie ; imagine que tu utilises une image générée par IA comme couverture de livre et que cette image imite parfaitement le style d’un·e artiste notoire, évidemment que tu génères un intérêt directement lié à celui voué à cette personne, deuxième risque d’amende.

Face à ces risques, il y a des gens qui pensent malin de “contourner la loi”, en se faisant éditer à l’étranger, notamment aux USA où l’usage des IA comme MidJourney se fait avec des conditions générales d’utilisation permettant l’usage professionnel (pas le cas partout, faut lire les CGU, vraiment) sauf que là aussi c’est une fausse bonne idée.

Si le droit étranger peut décider que l’usage commercial du résultat généré est légal, cela n’effacera pas le droit d’auteurice natif.
Autrement dit, peu importe le droit commercial local, si MidJourney a pompé sur un·e artiste en France (par exemple, pas le seul pays avec une loi bien claire sur le sujet), la contrefaçon de son DA reste réelle.

Et s’il est possible de prouver, en cas de recours juridique, que la personne qui a commis l’infraction a sciemment choisi d’exiler son édition pour tenter de contourner la loi, la peine peut être plus lourde.

Elle le sera indubitablement pour sa notoriété, cf, les auteurs qui vont chez une certaine maison d’édition française après avoir été refusés ailleurs et qui ne se cachent pas de le faire parce que cet éditeur n’en a rien à faire des lois (et a visiblement soit une très bonne impunité, soit un budget “amendes” très élevé).

Bref, je crois qu’il suffit de peu pour faire de petites économies, d’un peu plus mais qui reste raisonnable pour en faire de plus grandes et bénéficier d’une meilleure promotion et d’un peu de bon sens pour éviter les pièges les plus coûteux.

Et toi ? Quelles sont tes meilleures astuces pour mieux vivre pendant / de ton écriture ?

Dis le nous en commentaire 🙂

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4 réactions sur “ Comment faire des économies quand on veut vivre de ses écrits ? ”

  1. Ping Les livres peuvent changer notre vie.

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  3. Ping Partage d'auteurices 1 avec Justine C.M. et Rose P. Katell

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