3 habitudes pour être zen tous les jours

J’avais disparu un petit moment et je reviens, après avoir fait le plein d’énergie, pour te partager ma nouvelle discipline, toujours dans la lignée de comment j’ai dit stop à l’anxiété.

Aujourd’hui, je te parle donc des 3 habitudes que j’ai prises pour être zen tous les jours, moi qui croyais autrefois devoir conjuguer toute ma vie avec un trouble anxieux généralisé envahissant !!!

Attention : les habitudes décrites ici, je les ai mises en place APRES une prise en charge sérieuse par une neuropsy, dans le cadre du traitement de mon trouble anxieux généralisé et elles ne visent certainement pas à se substituer à la consultation d’un professionnel de santé si le besoin s’en fait sentir.

En cas d’urgence liée à la santé mentale, n’hésite pas à composer le 31 14 !

Ce point étant clair, parlons de ces fameuses habitudes que j’ai décidé de développer !

1re habitude prise : je ralentis et je m’impose 5 secondes de réflexion !

“Oh, mais 5 secondes, c’est drôlement court quand même !” et pourtant, presque personne ne les prend ces 5 secondes.

La société, notamment de consommation, nous a donné l’habitude de vivre tout, dans l’instant.
Avant (je fais ma vieille), on avait la patience d’attendre les longues secondes pour que le modem au bruit ostentatoire daigne nous connecter à internet; aujourd’hui si une page n’est pas totalement chargée en quelques millisecondes, c’est la fin du monde.

On nous fait aussi croire que nous devons nous imposer de toujours avoir un avis sur tout, dans l’instant, d’être disponible à toute heure du jour ou de la nuit pour le travail…

Et à la fin, quand quelque chose nous fait réagir, on ne prend plus ce temps de recul nécessaire à assimiler réellement ce qui vient de nous être communiqué, on répond sans avoir entendu, on écoute/lit pour répondre plutôt que pour comprendre.

Alors j’ai décidé de prendre une habitude tirée des enseignements de PADG sur l’urgence de ralentir et de la règle des 5 secondes de Mel Robbins.

Désormais, à chaque fois que j’ai la sensation de devoir répondre à un propos qui me chiffonne, à chaque fois que j’ai une pensée négative, à chaque fois que je dois prendre une décision importante, je m’impose 5 secondes de pause.

Pendant ces 5 secondes, je vais filtrer les informations :
Est-ce que je suis en train de prendre quelque chose personnellement ?
Est-ce que ma réponse est susceptible d’enrichir qui que ce soit ?
Est-ce que j’ai réellement un pouvoir sur le sujet qui m’inquiète ?
Est-ce que dans le choix que je dois faire, je suis en train de penser aux autres en me sacrifiant ou est-ce que j’ai un juste milieu ?
Est-ce que j’ai pensé toutes mes options ?
Est-ce que le doute qui m’assaille est réel ou bien est-ce mon anxiété qui a trouvé une porte dérobée ?
Est-ce que je sais ce que l’enfant en moi essaie de me dire lorsque je sens l’anxiété monter ?

Et en fonction de ce qui résulte de cette analyse, soit je vais répondre, soit je vais poursuivre ma journée sans y accorder plus d’importance, soit je vais sentir qu’effectivement l’anxiété s’empare de moi et je vais exploiter la deuxième habitude que j’ai prise.

2e habitude prise pour être zen tous les jours : combattre l’anxiété par le sport !

Je suis neuroatypique avec un trouble anxieux généralisé.
Si l’anxiété trouve une porte, elle peut s’installer durablement si je n’emploie pas la manière forte pour la chasser.
C’est pour cette raison qu’à l’origine, j’ai suivi une thérapie cognitive et comportementale, pour réapprendre à mon cerveau comment réagir à certaines situations.

Cela nécessite de la discipline, mais aussi de développer ses propres “trucs”, comme un prestidigitateur, pour duper les mauvaises réactions et créer de nouveaux mécanismes de réponse.

Contre l’anxiété rampante et les pensées envahissantes liées à mon hyperactivité mentale, j’ai adopté la méthode du sport.
Si je sens que ça ne va pas, si j’ai l’impression que trop de négativité m’est passée sous les yeux (malgré un temps très contrôlé sur les réseaux sociaux), je m’impose une session de sport.

D’abord, parce que cela permet de générer des hormones du bonheur, qui vont calmer les signaux de l’anxiété.
Ensuite, parce que je peux en profiter pour trier mes idées ou me documenter.

Prenons deux exemples.
En ce moment, je dois choisir où je vais vivre l’an prochain, parce que la maison que j’occupe a de nombreux problèmes et qu’elle va, de toute façon, être vendue.
C’est angoissant, avec le marché actuel et ma santé financière, c’était une problématique qui m’a noué le ventre quand les pensées ont débarqué.

Je me suis imposé 5 minutes intensives de sport, du fitness basique, pas besoin de matériel, je peux faire ça n’importe où.
Et comme c’est intensif, impossible de maintenir un gros flot de pensées, ça bloque l’anxiété et ça ne laisse la place qu’à des idées très synthétiques et des questions fermées.

“Puis-je rester ici ? Non.
Puis-je louer ailleurs ? Non.
Quelles sont les autres possibilités ? Acheter.
Est-ce que j’ai les moyens ? Pas encore.
Est-ce que j’ai une solution pour les avoir ? Oui.”

Une session de sport m’a remis les idées en place et m’a permis de réaliser que j’ai une formation sous le coude, qu’il suffit de réactualiser un peu et dont la vente m’apportera assez pour déménager pour un lieu sain et dont je serai propriétaire.

Sauf que voilà, qui dit remise à jour de contenus, dit nécessité de se former un peu.
Dans ce cas là (et en plus des situations anti anxiété, je m’impose cette routine tous les matins), je me lance dans une session de vélo d’appartement de 20 à 40 minutes, en écoutant un podcast ou une vidéo sur la thématique sur laquelle je veux me remettre à jour.

Tout y passe, des conférences TedX à des vidéos de formation de collègues universitaires.
Je diminue mon anxiété, je me forme, je prends soin de ma santé, du 3 en 1.

Et comme on dit que la nuit porte conseil (en fait, dormir, parce que ça contribue aussi à réduire le stress, avoir une bonne hygiène de sommeil, c’est important, surtout quand on est neuroA et qu’on dort moins bien que la moyenne), revenir à la première habitude et ralentir, en méditant ou en faisant une sieste est un bon complément.

Apprendre à optimiser son temps aussi, d’ailleurs cette seconde habitude est aussi la résultante de leçons tirées de deux livres de Fabien Olicard : “votre temps est infini” et “votre idée va devenir une réalité”.

Et il est tout aussi important de… Faire de la vie un jeu 🙂

Gamifier sa vie, en voilà une bonne habitude !

Être zen, c’est aussi savoir reconnaître qu’on prend très souvent la vie beaucoup trop au sérieux par rapport à sa nature éphémère.

Attention, je ne plaide pas l’inconscience, simplement le fait de remettre un aspect ludique dans notre existence et de renouer avec l’enfant en nous, celui encore capable d’un émerveillement innocent.

Je trouve ça d’autant plus important que ce que l’on fait par jeu est moins pénible et qu’il est parfois difficile, en tout cas pour les personnes déjà très affectées par l’anxiété, de se rendre compte des petits pas réalisés dans la bonne direction.

Je suis adepte de plusieurs pratiques :

  • le petit journal fait maison où l’on note au moins une chose pour laquelle on a éprouvé de la fierté dans la journée; cela peut aussi bien être “avoir réussi à vendre pour 10k€ de formation” que “avoir pris le temps de faire une sieste réparatrice” ou encore “avoir réussi à sortir du lit” après une période de dépression ou d’angoisse paralysante
  • le système d’auto récompense, où on s’octroie un petit plaisir (sain !) dès qu’on a accompli un de ses objectifs du jour; le site Habitica pousse encore plus loin ce phénomène et je le recommande aux personnes qui ont besoin d’une to do list pour leurs objectifs ET de suivre des éléments de routine quotidienne (c’est mon cas).
  • se mettre en situation, comme si on répétait une pièce de théâtre, où le personnage principal a nos problèmes et questionnements, mais n’est pas nous, plutôt un membre de notre famille ou un ami.

Le but, encore tiré d’un enseignement de PADG : être en amitié avec soi-même !

Être zen tous les jours, avant tout une question de connaissance de soi !

Prendre des habitudes, les maintenir au moins 66 jours pour que le cerveau les assimile dans notre routine, le tout avec l’objectif d’être zen au quotidien, c’est tout à fait possible.

Il y a cependant un pré-requis : il faut bien se connaître et donc être honnête avec soi-même.

Cela signifie ne prendre aucun raccourci.
Si tu développes une routine basée sur un raccourci, tu risques de renforcer le comportement stressant à travers une fuite en avant.

C’est par exemple le cas des gens qui font de la précrastination ou de la procrastination et se disent qu’ils vont simplement s’organiser pour se forcer à travailler tous les jours de telle heure à telle heure sans se demander ce qui provoque la mauvaise pratique initiale.

Ces deux phénomènes sont une manifestation d’anxiété et si au lieu d’isoler et traiter la source, on se met une énorme pression pour travailler aux heures de bureau sans relâche, on risque davantage le burnout qu’une résolution miracle.

L’anxiété peut venir de n’importe où; très souvent, elle vient de notre intériorisation de discours négatifs et de croyances diverses à notre sujet.

Il est important de bien comprendre les mécanismes de ton anxiété et d’en traiter la cause avant de développer tes habitudes zen, afin que tu puisses tirer le maximum de bénéfices de toutes les activités “zénitude” que tu auras choisies.

Et ensuite, tu pourras dire stop à l’anxiété et poursuivre tes plus grands rêves 🙂

Tu as déjà commencé à bosser sur ton anxiété ?
Dis nous en commentaire comment tu fais pour être plus zen au quotidien 🙂

Fais tourner !

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